C'est bien sûr une boutade, et en aucun cas un souhait personnel, mais lisez plutôt cet extrait d'article paru dans Le Temps du 17 janvier 2009:
... Le raisonnement initial est simple: si le procureur [Vincent Bugliosi] peut démontrer que George Bush n'a pas engagé son pays dans une guerre d'autodéfense (en Irak), mais savait qu'il utilisait de faux prétextes, alors toutes les morts sont illégales: ce sont des meurtres. Le procureur ne s'en prend pas qu'à George Bush, il désigne également le vice-président Dick Cheney, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, et l'ancien conseiller à la Maison-Blanche Karl Rove. L'immunité? Vincent Bugliosi la rejette, note que la Cour pénale internationale - CPI, qui peut être saisie par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais les Etats-Unis mettraient à coup sûr leur veto - n'a pas de prise sur George Bush et que la réponse judiciaire adéquate devra être américaine.
Vincent Bugliosi est-il sérieux? «J'ai envoyé une offre de services aux procureurs de district de tout le pays. Je suis totalement sérieux, dit-il. Je ne me lancerais jamais dans ce cas si je ne savais pas que je dispose de bases juridiques solides.» Effectivement, il n'est pas le seul professionnel du droit à le penser: le doyen de la Massachusetts School of Law, Lawrence Velvel, a lui aussi lancé sa faculté dans une réflexion juridique puis posé les plans, la stratégie requise pour poursuivre et obtenir la condamnation des coupables. Outre George Bush, le doyen évoque Dick Cheney, l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, et l'ancien juriste du Département de la justice John Yoo. «Nous devons insister pour des punitions adéquates, y compris, dit-il, si la culpabilité est prouvée, les pendaisons éprouvées par les criminels de guerre allemands et japonais dans les années 1940. [La potence] serait une leçon forte pour les futurs leaders américains.»
samedi 17 janvier 2009
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